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Par Nanou-baroudeuse le 21 Mai 2014 à 09:36
Ouffff le vent s'est calmé, il y en a encore un peu mais le ciel est
dégagé et le soleil est là, donc nous partons et nous verrons
bien...... si le vent se lève, on ne prendra pas de risques on fera
demi tour, et puis Mustapha est avec nous donc
aucun risque.
On ne sait donc pas où nous serons ce soir, certainement sans
connexion, sur une piste au milieu de rien.....
Je vous dis donc à tous, à bientôt pour les news et photos, et encore
merci de vos visites et un bisou de nous tous.
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Par Nanou-baroudeuse le 22 Mai 2014 à 00:04
Comme le dit le titre, nous voici de retour pour ce soir encore dans
notre auberge d’hier car le vent s’est levé en début d’après midi,
aussi fort qu’hier.
Récit de la journée :
Nous sommes partis ce matin avec à peine 22°, mais presque pas de
vent et un joli soleil. Début de la piste sableuse, puis nous
empruntons l’ancienne piste du Paris Dakar qui menait à Foum
Zguid, tantôt caillouteuse. tantôt sableuse. En chemin nous
apercevons quelques tentes de nomades, des enfants gardant des
chèvres à qui nous donnons eau, casquettes et bonbons, un berger
à qui nous donnons aussi une bouteille d’eau et des cigarettes (au
moins celles là Marie ne les fumera pas !)
La température monte, monte pour atteindre en milieu d'après
midi les 37° ; ceux qui me connaissent bien auront vite compris que
ça me va très bien ; mais les autres supportent bien aussi, surtout
avec le vent, ce sont plutôt les grains de sables qui sont moins
supportables.
Nous faisons une halte à l’oasis sacrée ; joli endroit, authentique,
pas (encore) dénaturé par le tourisme. Notre berger nous rejoint,
ses chèvres viennent se désaltérer, pauvres bètes, elles ne sont pas
grasses. Le berger non plus d’ailleurs, nous lui laissons en partant
du pain et des oranges.
Nous passons à droite des dunes de Chegaga, le vent commence à
se lever et l’horizon se charge de sable. Pose déjeuner à midi assez
rapide car nous espérions pouvoir arriver au Lac Iriki…… nous y
sommes bien parvenus mais le vent avait déjà fait son œuvre, plus
d’horizon. Nous nous trouvons sur une des plus grandes étendues
plates du monde où l’on doit voir à des kms à la ronde et …on voit à
peine à quelques mètres. Dommage, ça fera l’occasion de
revenir…..
Ce n’est pas la peine d’aller plus loin, nous revenons sur nos pas,
par la même piste, nous ne voyons même plus les grandes dunes de
sable donc pas question d’emprunter la piste qui les traverse, ce
qui arrange bien Marie ! En passant de nouveau à l’oasis sacrée,
nous faisons une halte fraicheur et avons pitié de ces 2 pauvres
ânes déjà aperçus le matin, nous leur donnons tout le pain qu’il
nous reste.
En arrivant à quelques kms de M’Hamid c’est impressionnant, faut
conduire à l’aveuglette ! Nous décidons de ne pas continuer plus
loin, sur la piste pour rejoindre Ouzina et bivouaquer en route,
notre auberge d’hier est la bienvenue, la douche aussi, inutile de
vous dire que nous étions un peu poussiéreux ; la soirée se
terminera comme souvent ici au son des tamtams.
Demain matin donc direction Ouzina, notre petit coin de paradis
chez nos jumeaux, même s’il y a encore du vent pas de soucis, il n’y
a pas de sable à traverser. Nous avons 6 ou 7 heures de piste ;
Mustapha nous a dit qu’à l’auberge la connexion est incertaine, des
fois ça passe, des fois non, donc pas d’inquiétude si vous n’avez rien
demain soir ; nous pensons y rester 3 ou 4 jours. On vous fait
coucou dès que l’on peu.
Toutes les photos de la journée dans l'album : CHEGAGA
Photo mgs pour les petits Sarladais :
Et msg pour Olivier, bonjour transmis ;-)
6 commentaires -
Par Nanou-baroudeuse le 24 Mai 2014 à 15:25
Voici quelques nouvelles de nos baroudeurs:
Tout d'abord ils vont bien tous les 4, seulement ils ont un soucis
supplémentaire (décidément cette année ils les accumulent) mais
cette fois-ci un peu plus sérieux que ceux qu'ils ont eu jusqu'a
maintenant, et c'est pour Patrick et Martine qu'il est le plus embêtant
: ils ont cassé moteur, bielles et villebrequin !
Ils sont toujours à Ouzina, le 4x4 est déja rapatrié au garage à
Zagora, ils ont déjà trouvé un moteur d'occasion pour remplacer
celui qui est cassé.
Ils devraient reprendre la route mardi .... si tout va bien ! :-)
6 commentaires -
Par Nanou-baroudeuse le 25 Mai 2014 à 13:14
Comme vous l'ont dit Seb et Cynthia la poisse continue mais tout
va bien, le moral est bon et le temps au beau fixe mais avec le vent ;
encore tempete hier soir à l'auberge !
Hier soir j'ai préparé un article pour vous raconter nos aventures
puisque nous avions décidé de venir à Rissani aujourd'hui (jour de
souk) et comme une idiote j'ai bien pris l'ordi mais oublié le cordon
d'alimentation, c'est donc d'un cyber que nous vous donnons les
nouvelles.
A l'auberge internet passe avec les tel mobiles mais pas avec l'ordi.
Nous sommes donc tombés en panne 60 kms avant l'auberge, le
dromadaire Bernard nous a tracté jusqu'à destination car il avait
prévu une barre de remorquage ! faut avouer qu'on a eu de la
chance de tomber en panne là, rester à l'auberge n'est pas un
calvaire ; même la dame de l'assistance a dû me prendre pour une
folle quand je lui ai dit que nous, nous restions dans le désert
plutôt que d'aller dans un hotel à Zagora !
Notre 4x4 est donc parti tout seul là bas, et Ali nous le ramenera
en principe mardi soir.
Le dromadaire de Bernard nous sert de transport en commun, faut
bien s'adapter local !!
On vous tient au courant dès que l'on aura une autre connexion.
Les 2 mamans que nous sommes embrassent très fort leurs enfants
et les remercient d'avoir pensé à leur fête, bisbisou.
A bientôt bisous à tous !
3 commentaires -
Par Nanou-baroudeuse le 26 Mai 2014 à 18:14
Nous avons réussi à trouver peut être un endroit où ça passe pour
vous envoyer tout ce que je préparais quand même depuis notre
arrêt. nous sommes au milieu d'un oued asséché, au milieu de rien
Je vais faire un test et si je vois que ça passe, vous aurez de quoi
lire et regarder !
Les nouvelles de Zagora sont bonnes, le moteur est bien arrivé ce
matin tôt, Ali pense pouvoir mettre en route ce soir et venir nous le
ramener demain après midi.
J'envoie en croisant les doigts !
Bon ça c'est passé difficilement, on va se déplacer un peu pour
ennvoyer l'article dans un 1er temps, et les photos on verra après
Jeudi matin :
Départ de M’Hamid, aucun regret il y a encore du vent.
Très vite nous empruntons la piste qui va nous amener à Ouzina,
nous traversons tout d’abord de superbes palmeraies, puis la piste
devient caillouteuse et grimpe, grimpe dans l’Atlas pour découvrir
là encore des paysages grandioses ; on en prend plein les yeux ! et
les oreilles car Mustapha nous avait parlé de J.Michel Jarre venu
faire un concert au Maroc, ça tombe bien on a une compil de JMJ ,
quelle ambiance dans le 4x4 !
Nous rencontrons 3 postes de police, nous sommes en bordure de
frontière algérienne ; tout se passe bien.
Le paysage montagneux fait place à un vaste plateau où on peut
faire un peu de vitesse pour se défouler, puis ce sont des paysages
lunaires
Nous voyons plusieurs fois des mirages, si si regardez bien la
dernière photo on voit de « l"eau » !
Nous attaquons une partie sableuse, il fait chaud donc le sable
porte mal, les hommes décident de dégonfler
Et là impossible de repartir pour nous, encore une tache d’huile
sous le 4x4, même panne que la dernière fois, la durite s’est
recoupée ! Et pourtant elle était neuve, Patrick est furax contre le
fournisseur et y’a de quoi d’autant plus que là le moteur a souffert,
car lorsque il arrive à redémarrer après avoir remis de l’huile, il y
a un claquement. Inutile d’insister, nous sommes à 60 kms du but,
Bernard nous tracte avec la barre de remorquage.
A peine avons nous fait quelques mètres que c’est au tour de
Bernard de s’arrêter : pneu coupé ! ! et ça continue ! ! ! ! !
Nous arrivons en vue de Remlia, village près duquel nous étions
tombé en panne l’an passé et là nous nous trouvons cette fois
face à l’oued en crue (conséquence du gros orage de début de
semaine) ; des enfants qui se baignent nous indique un autre
passage, plus haut, où effectivement nous passons sans problème.
Au passage du village des gens nous reconnaissent, en particulier
celui qui avait porté des dattes et du pain à Marie et Bernard, ils
sont tous explosés de rire ! ! !
Enfin nous arrivons à l’auberge du bonheur ! ! ! !
Surprise, nous sommes accueillis cette année par un adorable
petit teckel à poils longs : Rhaki, trop mignon ! ! celui là n’est pas
malheureux contrairement à beaucoup d’autres que l’on voit sur
les routes. Retrouvailles avec Hassan, le 2eme jumeau ; bonheur
total malgré les circonstances, j’ai l’impression de rentrer à la
maison et de retrouver la famille. Ma vitrine miniature de
l’auberge que je leur ai offerte y’a 2 ans trône toujours en bonne
place sur le bar.
Vendredi matin, le 1er travail est de regarder les dégâts de plus
près, les hommes sont sûrs qu’il faut changer les coussinets de
bielle, en espérant qu’il n’y a pas de dégât plus loin….
De nouveau tel. à Ali, notre « sauveur » de Zaroga ; dans un 1er
temps on lui demande s’il veut venir faire la réparation ici, mais il
refuse car trop risqué d’ouvrir dans le sable (on s’en doutait un peu
mais bon….)
Du coup après réflexion, on décide de faire rapatrier le véhicule
seul à Zagora (pas question de revivre l’enfer de l’an passé avec la
dépanneuse, d’autant plus que l’on a appris qu’il y a quelque temps
le chauffeur s’est couché avec le véhicule d’un touriste, pas
étonnant !)
J’appelle l’assistance qui a dû me prendre pour une folle quand je
lui ai dit que nous ne voulions pas être rapatriés dans un hôtel à
Zagora, que nous restions dans le désert « vous êtes sûre
Madame ? vous restez dans le désert ? ? »
C’est arrangé avec Ali, il nous ramènera le véhicule par la piste
avec son frère, et nos hommes le retrouveront à mi chemin. Il a un
moteur avec très peu de kms, alors du coup on va lui faire changer
le moteur histoire de rentrer (peut être) sans problème, et on
revendra les pièces au retour.
La journée se passe à flemmarder…
Quel bonheur de regarder les hommes faire la cuisine !
Vers 16 H arrive la dépanneuse (la même que l’an passé : re-rires !)
ils veulent que l’on vide le 4x4 entièrement ;
Pourquoi prendre une échelle pour aller vider là haut ?
Et c’est le moment du grand départ mais c’était sans compter que
cette fois c’est la dépanneuse qui ne démarre plus ! ! démarreur
HS ! et voilà notre Bernard en train de dépanner la dépanneuse
sous cette fois NOS fous rires ! d’autant plus que Bernard part à
droite et l’autre, roues braquées à gauche, ils se retrouvent côte à
côte.
Les hommes les suivent jusqu’à Taouz pour surveiller l’arrimage
sur le camion, qui arrive avec 2 H de retard ;
C’est le même que l’an passé mais le chauffeur a changé, oufff !
Nos hommes ne reviendront à l’auberge qu’à 23 H, heureusement
que Mustapha était parti avec eux, en cas, car revenir par la piste
de nuit pas évident du tout.
Samedi matin, après le petit déjeuner coup de tel d’Ali, une bonne
nouvelle : notre 4x4 est arrivé à bon port, une mauvaise, le
moteur qui arrive de Casablanca ne pourra être chez lui que mardi
matin ; au mieux il finit de remonter dans la journée, nous ramène
le véhicule mercredi matin et nous pourrons partir mercredi après
midi.
Nous comptions être rentrés pour le vendredi ou samedi (pour la
course de Villefranque), ce sera mission impossible….
A midi nous sommes invités au village, à manger une pizza
berbère ; j’avais projeté de partir au village à pieds avec un des
jumeaux (2 kms environ) , mais le soleil tape de plus en plus fort, il
fait aux alentours de 38°, je renonce.
Accueil chaleureux des parents et de la sœur, Mamouche toujours
jolie comme un cœur. Nous leur offrons des vêtements et des
peluches pour les enfants de la famille, des foulards pour les
femmes qui semblent leur faire un grand plaisir « des foulards de
France » !) et 2 cartons de fournitures scolaires que le papa se
chargera de distribuer à l’école. La pizza est un délice comme
d’habitude.
Nous essayons de nous connecter à internet depuis plusieurs
endroits pour vous donner des nouvelles, on arrive à avoir une
connexion enfin dans une remise, mais trop faible pour envoyer
quoique ce soit.
Aïcha, la maman nous propose, à Marie et moi, que Mamouche
nous maquille les mains au hénné ; nous acceptons cela comme un
cadeau et un honneur. Les feuilles de hénné sont broyées et
mélangées avec de l’eau et du citron, cette préparation est
appliquée à l’aide d’une seringue (sans piquer) qui a beaucoup
effrayée Marie qui m’a laissé passer la 1ère ! Ensuite le dessin est
fixé en tapotant avec un coton imbibé de citron et de sucre et faut
laisser sécher 15 mns environ. Nos intérieurs de mains sont
magnifiques n’est ce pas ?
Dans la soirée alors que nous prenons le frais devant l’auberge,
Hassan nous dit « le vent arrive » et nous assistons à un
phénomène que nous n’avions jamais vu : l’arrivée vers nous du
vent chargé de sable, impressionnant ! ; nous fermons toutes les
portes et fenêtres, les garçons mettent leur cheiches, ce qui donne
des idées à Bernard et à Rhaki !! bonne partie de rigolade avant
d’être obligés de se réfugier à l’intérieur. Le vent soufflait encore
très fort lorsque nous sommes allés nous coucher.
Dimanche 25 mai
A notre réveil plus de vent, le soleil est là, tout va bien.
Départ à Rissani avec Hassan d’où nous avons pu vous faire le
petit coucou ;
A midi nous décidons de manger la spécialité de Rissani « la
Madfouna », on va acheter les ingrédients, on fait préparer, on
apporte au four et on va la manger dans un restaurant ; formule
originale et économique !
Toutes les photos du souk dans l'album SOUK RISSANI
Retour à l’auberge en fin d’après midi, détente et….. puis voilà où
nous en sommes rendus pour pouvoir financer le séjour qui
s’éternise, nos hommes font la cuisine et les garçons de l’auberge
sont nos invités !!
Désolée je crois que mon objectif a pris la poussière.
Photo clin d’œil des baroudeurs à Xavier et son équipe
!
Et bien voilà j'ai réussi à tout passer ; on a lu vos com, finalement
vu le temps chez nous on se demande si on va rentrer !!
Bisous à tous, on vous envoie de nouveaux des news quand nous
seront partis d'Ouzina, en principe mercredi matin. Sûr que c'est
une année de M...... mais ne vous inquiétez pas y'a plus
malheureux que nous.
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