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LUNDI 26 : enfin une connexion
Nous avons réussi à trouver peut être un endroit où ça passe pour
vous envoyer tout ce que je préparais quand même depuis notre
arrêt. nous sommes au milieu d'un oued asséché, au milieu de rien
Je vais faire un test et si je vois que ça passe, vous aurez de quoi
lire et regarder !
Les nouvelles de Zagora sont bonnes, le moteur est bien arrivé ce
matin tôt, Ali pense pouvoir mettre en route ce soir et venir nous le
ramener demain après midi.
J'envoie en croisant les doigts !
Bon ça c'est passé difficilement, on va se déplacer un peu pour
ennvoyer l'article dans un 1er temps, et les photos on verra après
Jeudi matin :
Départ de M’Hamid, aucun regret il y a encore du vent.
Très vite nous empruntons la piste qui va nous amener à Ouzina,
nous traversons tout d’abord de superbes palmeraies, puis la piste
devient caillouteuse et grimpe, grimpe dans l’Atlas pour découvrir
là encore des paysages grandioses ; on en prend plein les yeux ! et
les oreilles car Mustapha nous avait parlé de J.Michel Jarre venu
faire un concert au Maroc, ça tombe bien on a une compil de JMJ ,
quelle ambiance dans le 4x4 !
Nous rencontrons 3 postes de police, nous sommes en bordure de
frontière algérienne ; tout se passe bien.
Le paysage montagneux fait place à un vaste plateau où on peut
faire un peu de vitesse pour se défouler, puis ce sont des paysages
lunaires
Nous voyons plusieurs fois des mirages, si si regardez bien la
dernière photo on voit de « l"eau » !
Nous attaquons une partie sableuse, il fait chaud donc le sable
porte mal, les hommes décident de dégonfler
Et là impossible de repartir pour nous, encore une tache d’huile
sous le 4x4, même panne que la dernière fois, la durite s’est
recoupée ! Et pourtant elle était neuve, Patrick est furax contre le
fournisseur et y’a de quoi d’autant plus que là le moteur a souffert,
car lorsque il arrive à redémarrer après avoir remis de l’huile, il y
a un claquement. Inutile d’insister, nous sommes à 60 kms du but,
Bernard nous tracte avec la barre de remorquage.
A peine avons nous fait quelques mètres que c’est au tour de
Bernard de s’arrêter : pneu coupé ! ! et ça continue ! ! ! ! !
Nous arrivons en vue de Remlia, village près duquel nous étions
tombé en panne l’an passé et là nous nous trouvons cette fois
face à l’oued en crue (conséquence du gros orage de début de
semaine) ; des enfants qui se baignent nous indique un autre
passage, plus haut, où effectivement nous passons sans problème.
Au passage du village des gens nous reconnaissent, en particulier
celui qui avait porté des dattes et du pain à Marie et Bernard, ils
sont tous explosés de rire ! ! !
Enfin nous arrivons à l’auberge du bonheur ! ! ! !
Surprise, nous sommes accueillis cette année par un adorable
petit teckel à poils longs : Rhaki, trop mignon ! ! celui là n’est pas
malheureux contrairement à beaucoup d’autres que l’on voit sur
les routes. Retrouvailles avec Hassan, le 2eme jumeau ; bonheur
total malgré les circonstances, j’ai l’impression de rentrer à la
maison et de retrouver la famille. Ma vitrine miniature de
l’auberge que je leur ai offerte y’a 2 ans trône toujours en bonne
place sur le bar.
Vendredi matin, le 1er travail est de regarder les dégâts de plus
près, les hommes sont sûrs qu’il faut changer les coussinets de
bielle, en espérant qu’il n’y a pas de dégât plus loin….
De nouveau tel. à Ali, notre « sauveur » de Zaroga ; dans un 1er
temps on lui demande s’il veut venir faire la réparation ici, mais il
refuse car trop risqué d’ouvrir dans le sable (on s’en doutait un peu
mais bon….)
Du coup après réflexion, on décide de faire rapatrier le véhicule
seul à Zagora (pas question de revivre l’enfer de l’an passé avec la
dépanneuse, d’autant plus que l’on a appris qu’il y a quelque temps
le chauffeur s’est couché avec le véhicule d’un touriste, pas
étonnant !)
J’appelle l’assistance qui a dû me prendre pour une folle quand je
lui ai dit que nous ne voulions pas être rapatriés dans un hôtel à
Zagora, que nous restions dans le désert « vous êtes sûre
Madame ? vous restez dans le désert ? ? »
C’est arrangé avec Ali, il nous ramènera le véhicule par la piste
avec son frère, et nos hommes le retrouveront à mi chemin. Il a un
moteur avec très peu de kms, alors du coup on va lui faire changer
le moteur histoire de rentrer (peut être) sans problème, et on
revendra les pièces au retour.
La journée se passe à flemmarder…
Quel bonheur de regarder les hommes faire la cuisine !
Vers 16 H arrive la dépanneuse (la même que l’an passé : re-rires !)
ils veulent que l’on vide le 4x4 entièrement ;
Pourquoi prendre une échelle pour aller vider là haut ?
Et c’est le moment du grand départ mais c’était sans compter que
cette fois c’est la dépanneuse qui ne démarre plus ! ! démarreur
HS ! et voilà notre Bernard en train de dépanner la dépanneuse
sous cette fois NOS fous rires ! d’autant plus que Bernard part à
droite et l’autre, roues braquées à gauche, ils se retrouvent côte à
côte.
Les hommes les suivent jusqu’à Taouz pour surveiller l’arrimage
sur le camion, qui arrive avec 2 H de retard ;
C’est le même que l’an passé mais le chauffeur a changé, oufff !
Nos hommes ne reviendront à l’auberge qu’à 23 H, heureusement
que Mustapha était parti avec eux, en cas, car revenir par la piste
de nuit pas évident du tout.
Samedi matin, après le petit déjeuner coup de tel d’Ali, une bonne
nouvelle : notre 4x4 est arrivé à bon port, une mauvaise, le
moteur qui arrive de Casablanca ne pourra être chez lui que mardi
matin ; au mieux il finit de remonter dans la journée, nous ramène
le véhicule mercredi matin et nous pourrons partir mercredi après
midi.
Nous comptions être rentrés pour le vendredi ou samedi (pour la
course de Villefranque), ce sera mission impossible….
A midi nous sommes invités au village, à manger une pizza
berbère ; j’avais projeté de partir au village à pieds avec un des
jumeaux (2 kms environ) , mais le soleil tape de plus en plus fort, il
fait aux alentours de 38°, je renonce.
Accueil chaleureux des parents et de la sœur, Mamouche toujours
jolie comme un cœur. Nous leur offrons des vêtements et des
peluches pour les enfants de la famille, des foulards pour les
femmes qui semblent leur faire un grand plaisir « des foulards de
France » !) et 2 cartons de fournitures scolaires que le papa se
chargera de distribuer à l’école. La pizza est un délice comme
d’habitude.
Nous essayons de nous connecter à internet depuis plusieurs
endroits pour vous donner des nouvelles, on arrive à avoir une
connexion enfin dans une remise, mais trop faible pour envoyer
quoique ce soit.
Aïcha, la maman nous propose, à Marie et moi, que Mamouche
nous maquille les mains au hénné ; nous acceptons cela comme un
cadeau et un honneur. Les feuilles de hénné sont broyées et
mélangées avec de l’eau et du citron, cette préparation est
appliquée à l’aide d’une seringue (sans piquer) qui a beaucoup
effrayée Marie qui m’a laissé passer la 1ère ! Ensuite le dessin est
fixé en tapotant avec un coton imbibé de citron et de sucre et faut
laisser sécher 15 mns environ. Nos intérieurs de mains sont
magnifiques n’est ce pas ?
Dans la soirée alors que nous prenons le frais devant l’auberge,
Hassan nous dit « le vent arrive » et nous assistons à un
phénomène que nous n’avions jamais vu : l’arrivée vers nous du
vent chargé de sable, impressionnant ! ; nous fermons toutes les
portes et fenêtres, les garçons mettent leur cheiches, ce qui donne
des idées à Bernard et à Rhaki !! bonne partie de rigolade avant
d’être obligés de se réfugier à l’intérieur. Le vent soufflait encore
très fort lorsque nous sommes allés nous coucher.
Dimanche 25 mai
A notre réveil plus de vent, le soleil est là, tout va bien.
Départ à Rissani avec Hassan d’où nous avons pu vous faire le
petit coucou ;
A midi nous décidons de manger la spécialité de Rissani « la
Madfouna », on va acheter les ingrédients, on fait préparer, on
apporte au four et on va la manger dans un restaurant ; formule
originale et économique !
Toutes les photos du souk dans l'album SOUK RISSANI
Retour à l’auberge en fin d’après midi, détente et….. puis voilà où
nous en sommes rendus pour pouvoir financer le séjour qui
s’éternise, nos hommes font la cuisine et les garçons de l’auberge
sont nos invités !!
Désolée je crois que mon objectif a pris la poussière.
Photo clin d’œil des baroudeurs à Xavier et son équipe
!
Et bien voilà j'ai réussi à tout passer ; on a lu vos com, finalement
vu le temps chez nous on se demande si on va rentrer !!
Bisous à tous, on vous envoie de nouveaux des news quand nous
seront partis d'Ouzina, en principe mercredi matin. Sûr que c'est
une année de M...... mais ne vous inquiétez pas y'a plus
malheureux que nous.
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Commentaires
4francoiseVendredi 17 Octobre 2014 à 23:56cc pour marie etat stable bisous et bonne route3Miss Pif PafVendredi 17 Octobre 2014 à 23:56Snif!! déjà la fin ?? bon retour a vous 4 merci , merci pour ce superbe reportage ca me donne de plus en plus envie de venir avec vous c'est sur même avec c'est p'tit tracas .......vous êtes charment messieurs avec vos superbes tenue de papier !!!!et super beau le henné les filles bizouille2Bernard et brigitteVendredi 17 Octobre 2014 à 23:56Bonjour,
Nous sommes les deux 4X4 rencontres a Kasbah ASMAA M'Hamid.Bernard Brigitte,Patrick et Martine.
Nous sommes toujours au Maroc à Midelt en direction du retour.Malgré vos problèmes, on espère que vous avez gardé le moral.Bravo pour le blog très sympa.
Amicalement. B&BSalut tous les 4 ! ravie de vous voir ici et merci pour le compliment . Quelle chance d'être encore là bas, moi je suis déjà en manque On a gardé le moral oui, pas de soucis, ça n'a pas trop perturbé le voyage puisque nous avions prévu de passer 3 ou 4 jours à l'auberge de nos 2 jumeaux, on en a passé 6 mais ça n'a été que du bonheur. Prêts à repartir pour l'an prochain !! bon retour à vous et peut être à une prochaine....
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Bon vous en proffitez c'est déjà ca !
beaucoup de souvenirs en voyant ces photos !
berbernard tu nous as bien fait rire avec ton cheiche papier
bises a tous et esperon que c'est fini les casses !!
jos & jmi&