Comme tous les matins, tôt, je pars promener Sullie, ce matin ce sera dans la palmeraie que je verrai le soleil se lever.

Nous nous retrouvons autour de la table du petit déjeuner, où tout ce qu’il y a sur la table est bien apetissant, par contre pas de tasse ni bol pour tremper nos tartines dans le café ; nous demandons  mais ils ne comprennent pas, on montre le grand verre pour le jus d’orange et disons que l’on veut plus petit ; Ah OK ! il nous rapporte 4 petits verres à thé, toujours trop petits pour tremper ! on lui dit que c’est trop petit ... Ah OK !! et nous rapporte à nouveaux 2 verres chacun, de différentes tailles mais toujours étroits. Nous voilà partis d’un fou rire mémorable car on se retrouve avec 16 verres sur la table mais aucun pour pourvoir tremper une tartine !!

Dans nos prévisions de voyage, nous voulions aller jusqu’à l’Oasis sacrée mais il faut bien se rendre à l’évidence que l’on ne pourra pas avec nos véhicules. Si l’auberge ici n’avait pas été retenue nous ne serions pas venus jusqu’ici car c’est vraiment loin mais on ne pouvait pas savoir. Nous allons quand même jusqu’au centre de M’Hamid puis au bout de la route avant le désert. Au retour on flâne un peu histoire de prendre quelques photos puis on prend la direction de Zagora.

 

 

Nous reprenons la route désertique ; les poteries vertes de Tamegroute sont toujours là, les villages déjà harassés de chaleur sont relativement déserts.

Un peu avant midi nous arrivons à Zagora, ici rien n’a changé ; notre première visite est pour le panneau Tombouctou, puis pour Ali. Nous prenons rendez-vous pour faire une révision après le repas et un bon nettoyage du véhicule de nos amis avant de le rendre à l’agence de location à Fez puisque maintenant nous ne ferons plus de pistes.

 

Et pour ne pas changer nos bonnes habitudes nous allons manger au Dromadaire Gourmand. Nous sommes accueillis par un charmant jeune homme aux yeux bleus, qui est le fils du patron (il a bien grandi depuis 2018) et nous dit que c’est lui qui gère le restaurant maintenant, mais que son papa ne va pas tarder. En effet il ne tarde pas, égal à lui-même en grande tenue (le Pacha comme je le surnomme) et semble heureux de nous revoir. Il nous offre le thé avec tout son rituel habituel.

Après le repas nous partons donc chez Ali et attendons que le pacha vienne nous chercher pour aller visiter la maison familiale transformée en musée ; depuis le temps qu’il nous en parle et voulait nous y emmener….

Notre plaque des baroudeurs 2013 est toujours là ; on vide le Duster de location et Eric commence à épousseter ; Très vite notre chauffeur arrive et nous laissons Patrick et Sullie au garage et partons à la vieille maison. 

Nous terminons la visite par l’ouverture d’un grand coffre rempli de bijoux. Nous lui prenons quelques bijoux c’est la moindre des choses pour la visite !  

De retour au garage, le temps de papoter un peu avec Ali et de recharger et c’est déjà la fin d’après-midi, nous partons vers notre auberge de ce soir, encore une nouvelle adresse, dans la palmeraie : le Riad Zagora. Nous sommes un peu déçus en arrivant car ce Riad a dû être beau mais est un peu défraichi, les pelouses ne sont pas tondues, les coussins des transats sont fanés ; je jardin est quadrillé de pas mal d’allées qui forment des petits patios, c’est très sympa.  Le concierge nous propose 2 chambres au 2eme étage ! pour moi pas question car Patrick ne pourra jamais monter là-haut ; après pas mal de discussion il me propose une chambre plus chère mais me fait une réduction, près de la piscine. C’est parfait ! la salle de bain est un peu spartiate mais les lits confortables et propres. Par contre le repas du soir n’étant pas compris dans le tarif et assez cher, nous décidons de revenir manger au Dromadaire Gourmand.